French version  English version
 
 

AQUITAINE
  Dordogne
- Beynac
- Bridoire
- Castelnaud
- Losse

Gironde
- Blanquefort
- Cazeneuve
- Roquetaillade
- Saint Emilion
- Vayres
- Villandraut

Lot et Garonne
- Bonaguil
- Rois Ducs

Pyrénées Atlantiques
- Urtubie

Les autres régions
et autres châteaux
- Liste alphabétique
- Les Autres régions
- Châteaux Renaissance
- Châteaux Classique
- Châteaux Cathares
- Châteaux d'Europe

Les sélections des
mois précédents
- Les châteaux du mois
- Les Livres du mois
- Dernières nouveautés






Autres rubriques :
- Histoire du château
- Diaporama
- Bibliographie
- Accueil château
Château de Villandraut


Description du château

Le château de Villandraut, palais forteresse
symbole de la puissance du prélat

Au rez-de-chaussée, à l'ouest, il y avait deux salles sans cheminée avec une large porte côté cour, qui laisse penser en la présence d'une écurie avec fenil et remise. Au nord, il y avait quatre pièces, dont deux avaient des cheminées. L'est était plus habitable, avec cheminées, portes moulurées et fenêtres à croisées surmontées d'un tympan nu. Ces deux pièces étaient probablement une salle de garde et la cuisine. L'étage était accessible depuis la cour par de grands degrés. Celui de l'ouest est toujours conservé alors qu'au sud il est englobé dans la galerie XVIIe. L'aile est recevait deux salles de logement privés. L'aile nord renfermait la chapelle et deux ou trois antichambres alors qu'à l'ouest était la grande salle (30 X 8).

Ces pièces sont éclairées sur cour par des baies ogivales à remplage et sur l'extérieur par de nouvelles baies à remplage sous linteau droit. Les chambres se trouvent dans les tours où les salles sont plus petites et très confortables. D'ailleurs on trouve trois latrines par tour. Le raffinement du décor, même s'il fut réalisé en partie par des artistes locaux, est à la hauteur de l'édifice. Ainsi, on notera, suite aux fouilles effectuées, un sol de carreaux de pavement en terre cuite rouge, avec motifs estampés et glaçurés, des baies avec chapiteaux sculptés et historiés, des vitraux, des décors peints, des gargouilles sculptées, des clés de voûtes sculptées ou historiées...

Dans le même esprit, le système défensif de la place a été développé. Tout d'abord dans les circulations, il y a la constitution de sas clos, qui donnent une intimité résidentielle et isolent les différents zones du château. Si les hourds sommitaux paraissent obsolètes, les nombreuses archères sont ici toutes en croix-pattée avec étriers aux extrémités. Si les courtines paraissent compactes, avec un report défensif sur le sommet, les tours sont quant à elles, conçues de façon unitaire et indépendante. Chaque tour a ses niveaux desservis par un escalier en vis, logé dans l'angle, rentrant avec les courtines. Cela n'affaiblit pas les maçonneries. Elles sont toutes de même hauteur et dominent le chemin de ronde de l'enceinte de 8 m. Elles sont très fortement projetées sur l'extérieur afin d'améliorer la défense flanquante.

Le châtelet du front sud, est un modèle du genre. Il est un vrai catalogue de ce qui se faisait pour défendre la porte, véritable point faible par principe. On a ici accumulé tous les moyens défensifs connus, même en incluant deux archères dissuasives dans les parois de la bastille. Sous l'entrée, une porte, dont le couloir interne permettait un accès direct aux douves. Celles-ci sont un élément important dans la défense, ne serait-ce que par leurs dimensions. Leur côté exceptionnel tient au fait qu'elles soient totalement maçonnées (contrescarpe et plafond). On retrouve ce parti en Aquitaine, au château d'Orthez et aussi en Ile de France, notamment au Louvre. Le dallage de plafond permet une utilisation plus grande, et outre le fait du "trou", la présence de murets maçonnés, nous fait dire qu'il y avait probablement un lavoir et un vivier. Il faudrait pouvoir étudier diverses douves inondables et maçonnées afin d'en déterminer leurs véritables fonctions.

Les défenses extérieures ont disparu, mais les différences de niveaux des terrains environnants nous donnent quelques indices. Au nord, l'esplanade de 100 x 40 et en contre-haut de 2 m à 3 m par rapport au terrain voisin. Il s'agit probablement de la bassecour. Elle était prolongée par le vallurn qui entourait tout le château. La route actuelle passant sur sa crête. Basse-cour et vallurn étaient défendus par une enceinte.

Page précédente

Le château du mois

Château-Gaillard
Normandie - France
Recherchez sur le site
Google
Web Casteland
Inscrivez-vous à la
lettre d'information
S'abonner
Se désabonner



Mise à jour le 01.09.2016 - Copyright © 2000-2016 Casteland.com
Pour toute question concernant ce site web, envoyez un message au webmaster
Retour au début de page  Hit-Parade