Genèse de l'asc
C.
de Chefdebien hérita Cropières en 1976 de sa mère
liée Valady. Après s'être assuré que
son fils Hugues prendrait sa suite il lui en donna la nue-propriété.
Très inquiet par les dangers de nouveaux effondrements, il
essaya de gagner au Proche-orient, de quoi entreprendre les indispensables
travaux de consolidation. Hélas ! après quelques années
prospères, la chute brutale des cours du pétrole brut
entraîna la rupture de nombreux contrats, la fermeture de
sa société d'irrigation et de paysagisme et la perte
de tous les bénéfices. Ne pouvant plus faire face
aux dépenses indispensables pour sauver Cropières,
il créa avec son fils l'ASC ( Association pour la Sauvegarde
du château de Cropières ). Leur idée était
de multiplier, grâce aux dons de ses membres, les modestes
fonds dont ils disposaient en investissant une partie de ceux-ci
dans cette association au lieu de les consacrer directement aux
travaux de consolidation afin de pouvoir, ainsi, en réaliser
davantage. Ils prennent donc en charge tous les frais de l'association
dont toutes les recettes sont affectées au paiement de travaux
de sauvegarde agréés par l'État.
Du fait de son classement comme Monument Historique, l'Etat prend
en charge la moitié du coût des travaux engagés
mais à hauteur seulement de l'apport du privé. Les
Architectes des Monuments Historiques décident de ceux-ci,
choisissent les entreprises et supervisent leur réalisation.
Une première étude financée pour moitié
par le Ministère de la Culture et le propriétaire
(34 500 francs chacun) a estimé à environ 5 millions
de francs le montant des travaux de consolidation.
La
première (200 000 francs) a été réalisée
sans l'aide de l'ASC. Elle a permis d'écarter les risques
d'effondrement immédiat par la pose d'étais et de
tirants (disgracieux hélas !) ainsi que la mise en lieu sûr
des boiseries et peintures qui restaient dans la grande salle. La
deuxième (500 000 francs, dont 250 000 payés par l'ASC)
a été terminée en 1998. Elle a permis de consolider
définitivement l'Aile Nord.
Une troisième tranche de 3,5 millions de francs avait été
prévue par le Ministère de la Culture, qui a demandé
au propriétaire un montant de 80.000 francs comme participation
(50%) aux frais d 'étude des travaux de cette tranche.
Devant l'impossibilité de réunir la part du privé
de ces travaux (1,75 millions de francs) le propriétaire
demanda aux Monuments Historiques que ce projet soit abandonné
, que les 80.000 francs soient affectés à des travaux
complémentaires de consolidation et que la réfection
complète de l'escalier monumental soit programmé (coût
: 600000 frs à partager 50/50%). Ces trois points ont été
acceptés.
Gêné de recevoir des cotisations sans contrepartie,
C. de Chefdebien a rédigé deux romans qui sont exclusivement
réservés aux membres de l'Association. Ils sont numérotés
et dédicacés par l'auteur. Un troisième est
en cours de rédaction. Le premier est basé sur des
faits réels qui ont eu Cropières pour cadre au début
du XVIIème siècle.
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