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Château de Landreville


Description du château


Etabli légèrement au-dessus de douves, le niveau inférieure comprend plusieurs salles couvertes de voûtes surbaissées d’une rare beauté. Dans la plus grande, la salle des gardes, les nervures de section carrée retombent sur une colonne centrale au chapiteau annulaire - Ses salles se rapprochent beaucoup de celles que l’on trouve dans le Château de Morteau près d’Andelot, dans celui de Barbaise et dans celui de Montmort. Au dos de la large cheminée, dans la salle voisine, est ménagée dans un encadrement classique en hauteur une petite armoire en pierre, privée de ses volets de bois, qui devait servir à entreposer le sel et autres denrées sensibles à l’humidité - On peut voir la même sorte d’armoire à La Cours des Près de Rumigny. Caché dans le creux de la pièce, sur la droite de la cheminée, on trouve aussi le début d’un escalier secret en pierres de taille & en Bois qui permettait sans doute au seigneur de passer d’un étage à l’autre et d’observer ce qui se passait dans la pièce voisine par un petit orifice sans être vu. De même ce petit escalier de service creusé dans la muraille servait aux domestiques pour descendre les victuailles aux Maillart qui habituellement prenaient leur repas au sous-sol. Endroit où la famille restait la plus part du temps et surtout en hiver. Sur la base de la tour sud-est se trouve une pièce ronde vraisemblablement la cave qui est surmontée par un plafond en forme de coupole surbaissée en pierre concentrique encore aujourd’hui en très bon état (on trouve une pièce similaire dans le Château de Barbaise).

Le Château fait l’objet d’une restauration générale menée à la fin du XIXème siècle. La remise en état des sculptures de la porte d’entrée et des cheminées, et celle des peintures des plafonds à la Française, s’accompagne de modifications apportées aux fenêtres principales. L’élargissement de leurs ébrasements n’a pas d’incidence sur les ordonnances des façades, contrairement à la suppression des allèges qui compromet le dessin des baies, désormais trop hautes et, qui plus est, munies de grands carreaux. Le recreusement des douves, en revanche, permet au Château de retrouver la silhouette élancée qu’il avait perdue du coté de l’entrée sans pour autant avoir infiltrations d’eau ni moins humidité dans les caves.

Les pavillons situés au-delà des douves semblaient remonter au XVIIIème siècle mais celui du coté Ouest est plus probablement du début du XXème siècle. C'est un pavillon indépendant sur deux étages restauré à la fin de la première guerre mondiale. Aucune indication historique nous prouve qu'il s'agit bien là de l'ancienne chapelle du Château qui malheureusement est disparue à la fin du XVIIIème siècle. Celui coté Est, daté 1773, n'est autre que la maison du gardien, encore à restaurer. Quant aux dépendances (les communs avec grange et garage) elles ne sont pas moins intéressantes, avec leurs tuiles romaines et leur porche-colombier de la fin du XIXème siècle recouvert d'ardoise. C'était une des anciennes entrées du Château, mais elle ne l'est plus aujourd'hui car le domaine a été parcellisé par Gratien de Meixmoron de Dombasle vers les années '30.

Les douves sont servies à Est par le ruisseau Fourba et le débit d’eau vive est réglé par une petite cluse en fer à Ouest qui renvoie le surplus d’eau dans l’Agron (à proximité de l’emplacement de l’ancien moulin aujourd’hui disparu), par un canal souterrain qui traverse le parc sud de la propriété de Est à Ouest.

Le parc du Château, de plus de 5 hectares, est délimité au sud par l’Agron avec un hectare de sycomores et frênes, puis par le jardin qui entour le Château et au Nord par un bois de sapins épicéa.

Une seconde entrée dite « Cavalière », plus modeste mais plus ancienne, part sur le coté Nord-Est à l’orée du bois et entre dans le bois de Nord-Est au Sud-Ouest (Photo) et se prolonge par « la promenade des aulnes dit de Charme » vers Ouest. Cette entrée a été aujourd’hui remise en état pour en faire redevenir l’entrée principale du Château. Au centre du bois se trouve un très joli petit sanctuaire dédié à la vierge Marie qui date du début du XXème siècle.

Entre autre, une curiosité: devant le Château se trouve une toute petite dépendance qui n’était autre que les anciens WC et un petit puis décoré de fleurs…

Sur le territoire de la commune de Bayonville, à mi-chemin entre Buzancy et Grandpré, le Château de Landreville, classé patrimoine de France par les monuments historiques, peut aujourd’hui représenter, pour tous ceux intéressés à l’histoire de France, un bel exemple d’un des rare chef-d’œuvres intact encore présent sur le territoire français.

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