Description du château
1- Partie I
Construit sur un
éperon rocheux, la masse imposante du château de Tarascon
surplombe le Rhône à l'Ouest; il est bordé de
douves au Sud et à l'Est; enfin la muraille Nord de la basse-cour
remplace cette partie des remparts et de la tour détruits
à la fin du XVIIIe siècle.
Le bâtiment principal, énorme donjon culminant à
48 mètres, surplombe au Nord la basse-cour, les communs et
l'accès au Château. La totalité de la construction
occupe 130 mètres dans l'axe Nord-Sud et 36 mètres
dans l'axe Est-Ouest.
On pénètre dans le château après avoir
traversé un pont à trois arches enjambant les douves.
Avant le XIXe siècle la dernière partie de ce pont
était mobile et l'on distingue encore parfaitement les espaces
réservés aux bras de levage de ces ponts-levis. Une
fois franchie la porte monumentale, flanquée d'une poterne,
on gravit une rampe à degrés. Cette rampe permettait
aux cavaliers de gagner la basse-cour sans poser le pied à
terre.
Face
à la porte monumentale, une autre porte permettait l'accès
direct au Rhône par un débarcadère.
La basse-cour est dominée, à l'Est, par les remparts
qui comptent trois tours reliées par des courtines. A l'Ouest,
on trouve le bâtiment des communs, cinq pièces voûtées
en enfilade dont certaines possèdent encore leur cheminée.
Ce bâtiment abrite la superbe apothicairerie (vers 1740) de
l'Hôpital Saint-Nicolas de Tarascon ainsi que des reproductions
de planches illustrant la Botanique de Régnault (milieu du
XVIIIe siècle).
Au Sud, jusqu'au XIXe siècle, on accédait au Château
proprement dit par une passerelle en bois. Celle-ci a été
remplacée par une construction en dur.
L'entrée, surplombée d'un donjon, porte encore toutes
les traces de sa vocation défensive notamment le logement
vertical de circulation d'une herse. Elle donne accès à
la cour d'honneur par un étroit couloir en chicane comportant
un assommoir.
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