Château de
Crussol
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Même s'il est
considéré, à juste titre, comme l'un des hauts-lieux
du patrimoine ardéchois, les ruines de la forteresse de Crussol
sont liées avant tout à la vallée du Rhône
et au paysage valentinois.
Elles occupent le sommet d'un piton de roches calcaires (la "
montagne de Crussol " est longue de 3 km.) qui culmine à
400 mètres. Une pente abrupte de 250 mètres assure
à la forteresse une protection naturelle impressionnante.
La construction du château débute au XIIème
siècle, sous le règne d'un seigneur nommé Gérald
Bastet mais le nom de Crussol (Cruciolo, en latin) est mentionné
dès le Xème siècle dans le cartulaire de l'Abbaye
de Saint Chaffre.
L'ensemble des ruines regroupent, sur 3 hectares, le village (la
Villette), gros d'une centaine de maisons à l'abri derrière
un premier rempart et le château lui-même.
Propriété de la famille d'Uzès, la demeure
seigneuriale cessera d'être habitée au XVème
siècle (on lui préfèrera alors le château
d'Uzès, plus confortable). Au moment des guerres de religion,
le site retrouve son utilité militaire : investi par les
Protestants en 1573, il sera consolidé et les fortifications
réaménagées. Les Catholiques en viendront cependant
à bout et il sera finalement rasé au XVIIème
siècle.
Des travaux de restauration ont été entrepris depuis
quelques années et la visite permet de découvrir un
ensemble médiéval fabuleux.
Texte de Gérard
Boulé
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