L'histoire du château
4 - La guerre de Cent Ans
Le
siège de 1346 provoque un tel traumatisme que le château
va être une nouvelle fois remodelé.
A l'emplacement de la porte primitive au nord, un pont relie le
donjon à l'espace découvert dit " la Garenne
" où se trouve maintenant l'Esplanade de la paix. Ce
pont est défendu par une petite barbacane aujourd'hui disparue.
Au sud, une véritable porte fortifiée munie de deux
tours est substituée à l'antique petite poterne. Une
barbacane, la barbacane Saint Pierre y est ajoutée entre
1438 et 1445. Ce dispositif a été profondément
remanié en 1804. Une barbacane est également construite
pour protéger la porte des Champs. Détruite lors des
bombardements anglo-américains de 1944, cette barbacane a
été reconstruite à l'identique.
Les trois tours rectangulaires qui dominent la rue de Geôle
remontent vraisemblablement à Henri
1er Beauclerc. Elles sont couvertes de toitures à quatre
pans en bois. On y substitue vers 1386, des couvertures en ardoise.
Les deux tours circulaires attribuables au règne de Philippe
Auguste, renforçant la jonction entre le mur d'enceinte de
la ville et le château, existent toujours. Ce sont la tour
de la reine Mathilde, presque dans son état initial et la
tour Puchot, qui a subi de nombreux remaniements. Les huit autres
tours de l'enceinte datent de la phase de construction qui suivit
le siège de 1346.
Après le bombardement anglais lors du siège de 1417,
l'église romane Saint Georges construite par Guillaume le
Conquérant est reprise Les fenêtres romanes à
ébrasement intérieur sont condamnées. On y
substitue de grandes fenêtres de style " modérément
flamboyant ". La nef est recouverte d'une charpente dissimulée
par un lambris. Un clocher en bois est vraisemblablement ajouté
à cette époque. Au XVème / XVIème siècles,
le chur, la petite chapelle adjacente à la nef coté
sud et le portail sont reconstruits.
|