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Summer 2004

Le Saint Empire romain germanique
D’Otton le Grand à Charles Quint

Francis Rapp
Paris, Tallandier, 2000

« 476 : l’Empire romain d’Occident n’est plus. Pourtant, l’idée d’un ordre universel va survivre. En l’an 800, elle reprend corps lors du couronnement de Charlemagne. Un nouvel empire européen se constitue. Malheureusement, le traité de Verdun de 843 met un terme à cette tentative d’unification avec le partage des terres de Charlemagne entre ses trois petits-fils. Il faut attendre 962 pour voir, dans la partie orientale de l’ancien Etat carolingien, un roi fort de ses victoires, faire revivre une seconde fois l’Empire. Reprenant à son compte l’idée carolingienne d’un empire multinational, Otton Ier le Grand fonde le Saint Empire romain germanique. Cette mosaïque qui comptera jusqu’à 350 principautés donnera de grandes figures comme Frédéric Ier Barberousse, Frédéric II de Hohenstaufen ou Charles Quint.
Dès le XIe siècle, l’empereur engage la lutte avec les papes qui se disent eux aussi, responsables de la chrétienté. Affaibli par deux conflits successifs avec Rome - la querelle des investitures et la lutte du sacerdoce et de l’empire -, le Saint Empire tend maintenant à se confondre presque exclusivement avec les territoires germaniques. En 1356, un nouveau coup est porté à la puissance de l’empereur : désigné à présent par un collège de sept princes électeurs, il assure en quelque sorte la présidence d’une organisation politique de type fédéral.
L’élection de Charles Quint en 1519 - date sur laquelle s’achève l’étude de Francis Rapp -, marque un tournant. En effet, avec la Réforme protestante, le Saint Empire va perdre la dernière unité qui lui reste : l’unité religieuse. Les trois siècles qui lui restent à vivre - il ne sera dissous qu’en 1806 par Napoléon -, ne seront plus que luttes intestines et morcellements territoriaux. »

L’avis de Casteland : A l’heure où nous construisons une Europe nouvelle avec nos adversaires d’hier, Francis Rapp nous donne les clefs indispensables à la bonne compréhension du passé de nos voisins et désormais amis allemands. Il nous rappelle que bien avant Charles de Gaulle et Conrad Adenauer, des hommes de pouvoir on rêvé d’unir dans une même destinée les peuples de souches gallo-franque et germanique. La rigueur de l’analyste est servie par une plume d’une qualité rare. Introduction indispensable à l’étude du Moyen Age allemand, cet ouvrage démontre à quel point le présent prend racine dans le passé.

Francis Rapp est né en 1926. Agrégé d’histoire, docteur d’Etat, il a enseigné pendant de nombreuses années à l’université de Strasbourg. Il est membre de l’Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres) depuis 1993. Il est l’auteur de L’Eglise et la vie religieuse en Occident à la fin du Moyen Age et Les origines médiévales de l’Allemagne moderne. De Charles IV à Charles Quint.

ISBN : 2020555271 (Seuil format poche) 8,08€

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