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Château des Baux


Description du château et du site

1 - Les monuments

Tout près de cette chapelle romane se trouve, perché sur le rocher, dominant le Val d'Enfer et le Vallon de la Fontaine, le cimetière des Baux, endroit plein de charme et de poésie. André Suares (1868-1948), poète très lié avec Gide, Claudel, Péguy, y est enterré. Yves Brayer, peintre de la Provence, y repose également.

En quittant le cimetière, on aperçoit l'Hôpital Saint André, construit entre 1542 et 1583 par Jeanne de Quinquéran, femme d'Honoré des Martins, gouverneur des Baux. Appelé plus tard "Hôtel Dieu et charité des Baux", l'hôpital fonctionna jusqu'en 1787. Ses vestiges ne présentent plus que de faibles traces de la galerie du premier étage ornée de colonnes doriques.

La visite se poursuit avec l'ancien moulin à vent, évocation de l'œuvre d'Alphonse Daudet, puis le monument Charloun Rieu. Elevée à la mémoire du poète provençal (1846-1924), "chantre de la terre des Baux", cette stèle est située face à un panorama extraordinaire, qui s'étend des Alpilles à l'étang de Berre.

En se dirigeant vers le donjon, on traverse un groupe d'habitations rupestres de la Renaissance dominé par la Tour Sarrasine (destinée à prévenir le retour éventuel des Sarrasins), d'un côté, et par la Tour des Bannes, de l'autre, deux vestiges qui illustrent à merveille le système de guet et de défense du Château des Baux.

Un peu plus loin, le visiteur découvre la Chapelle castrale, dédiée à Sainte Catherine au XVIe siècle. Remaniée, elle présente aujourd'hui ses travées voûtées d'ogives avec formerets, liernes et tiercerons. Elle conserve des structures romanes qui en font le témoignage le plus ancien actuellement visible au château.

Enfin, au sommet de l'éperon rocheux et face à la Tour Paravelle, se dresse l'imposant donjon édifié au XIIIe siècle, dernier rempart d'une défense absolue. Solidement établi sur un talus naturel et en partie creusé dans le roc (il comprend de nombreuses salles troglodytiques), il comporte encore des vestiges décoratifs tels ces deux culots sculptés ornés, l'un, d'un Saint Georges terrassant le dragon et l'autre, d'un griffon. Le socle du donjon supporte une stèle gallo-romaine. Détruit une première fois sous Louis XI, reconstruit au XVIe siècle par le connétable Anne de Montmorency, le donjon fut définitivement démoli, selon la volonté des habitants, sous le règne de Louis XIII.

On connaît une description précise du château grâce à l'inventaire dressé en 1426 après la mort d'Alix, dernière héritière des seigneurs des Baux. C'était alors une magnifique demeure dont les pièces étaient ornées de tentures de haute-lisse. Chaque chambre était désignée d'un nom : chambre de la rose, chambre de l'évêque de Tortose…Contre le château se dresse une enfilade de deux longues salles et le colombier seigneurial caractérisé par un plan carré et des alvéoles quadrangulaires.

Les structures de circulation et d'accès dans la citadelle étaient complexes. Ainsi, une fausse porte et une utilisation ingénieuse des accidents du terrain égaraient les importuns. Ce système défensif constituait également une échappatoire efficace en cas de siège.

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