Description du château et du site
2 - Le Musée d'Histoire
des Baux
Elle
débute par le Musée d'Histoire des Baux, installé
dans la Maison de la Tour du Brau, datant de la fin du XIVe siècle.
La salle comporte des voûtes d'ogives ornées, au niveau
des clefs, d'écussons armoriés, tel celui de la famille
des Baux avec l'étoile à seize rais. Le visiteur découvre
ici un musée archéologique dans lequel est retracée
l'occupation du site depuis le Néolithique jusqu'à
l'époque médiévale. Des restitutions, boucliers
aux armes des Baux, pics et lances, évoquent le passé
belliqueux de cette cité. Au centre de la salle, deux maquettes
figurent le château au XIIIe siècle ainsi qu'à
la Renaissance.
A proximité, la Chapelle Saint Blaise, édifiée
au XIIe siècle, était autrefois le point de rencontre
des cardeurs de laine et des tisserands. Elle présente aujourd'hui
un spectacle audiovisuel sur le thème "Van Gogh, Gauguin,
Cézanne au pays de l'olivier".
3 - Les machines
de siège
Ces machines, réalisées
d'après les croquis de Villard de Honnecourt, ingénieur
du XIIIe siècle, sont présentées sur le site
grandeur nature.
La catapulte (ou baliste)
Elle permettait d'envoyer jusqu'à 250 mètres de grosses
pierres, des feux grégeois ou des charognes. Egalement utilisée
contre des personnes, sa portée et sa capacité de
déplacement empêchaient la sortie des assiégés.
Pesant plus de 4 tonnes, cet engin
était monté et démonté sur les lieux
de combat.
Le trébuchet
C'est la plus grande machine de siège médiévale.
Très puissant et d'une grande précision, le trébuchet
pouvait envoyer jusqu'à 200m des boulets de pierre de 50
à 100 kg contre d'épaisses murailles, grâce
à un système de balancier. Son installation et son
maniement demandaient une équipe de 60 personnes qui permettait
une cadence de 2 jets à l'heure. Pesant plus de 7 tonnes,
cet engin était transporté entièrement démonté
sur le lieu de combat.
Le bélier
Il permettait de défoncer les lourdes portes défendant
l'accès aux villes et forteresses. Grâce à une
solide charpente sur roue, les assaillants sont protégés
des projectiles lancés des murailles par les assiégés.
La charpente était couverte de matériaux peu inflammables
(fumier, terre, herbe haute, peaux fraîchement écorchées).
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